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Rendez-vous au prochain Apéro Installation le 27 mai à Clémont (18)

Rencontre collective sur l"installation agricole entre futurs paysans et paysans

apinst27mai

Mardi 27 Mai de 18h à 19h30 Chez Frédéric Bidault A la ferme des Guénots 18410 CLEMONT

Venez échanger dans une ambiance conviviale sur vos projets d'installation agricole, votre expérience d'installation ou votre envie de soutenir les nouveaux paysans. Témoignages de porteurs de projets, de paysans souhaitant se diversifier, s'associer ou transmettre... et tous les vôtres !

L'apéro-installation se poursuivra avec un repas partagé tiré du panier !

N'oubliez pas de vous inscrire auprès de votre animatrice locale !

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100 visiteurs sur une ferme en grandes cultures passée en bio

Le 22 mai dernier, Jean et Bernard Blanchet ont ouvert les portes de leur ferme, 340 ha de grandes cultures récemment passés en Agriculture Biologique. Ces céréaliers ont fait découvrir aux participants leur démarche d'évolution, passant d'une agriculture « classique » à une agriculture « intégrée » et enfin biologique.

Une centaine de personnes étaient présentes lors de cette demi-journée ; agriculteurs conventionnels et biologiques, techniciens de la profession, élèves du lycée agricole de Châteauroux, ont pu comprendre les alternatives utilisées pour ne plus utiliser de phytosanitaires, notamment l'utilisation du désherbage mécanique.
La rencontre était organisée par le GDAB36, le GDCIVAM36 et l'APFPC, en partenariat avec la Chambre d'Agriculture de l'Indre. Elle bénéficiait des financements « Ecophyto », plan national du Ministère de l'Agriculture visant à réduire les phytosanitaires.

Jean et Bernard Blanchet sont agriculteurs céréaliers en Champagne Berrichonne (limite Boischaut Sud), à Marôn. Ils sont associés en GAEC et emploient un salarié afin de gérer leurs 340 hectares récemment passés en Agriculture Biologique.
Depuis plus d'une dizaine d'année dans une démarche d'agriculture moins consommatrice d'intrants, ils ont franchi le pas en 2010 en mettant en conversion bio un tiers de la surface. Le 2ème tiers en 2011 et le dernier en 2012. La première récolte entièrement certifiée AB sera pour 2014.
« L'agriculture biologique, on y pensait depuis longtemps » témoigne Jean Blanchet. La réduction des intrants était déjà une thématique centrale pour le GAEC, adhérant au CIVAM d'Ardentes depuis 1985, et plusieurs leviers agronomiques avaient été mis en œuvre sur les systèmes de cultures : une rotation de 6 à 8 cultures avec légumineuses, des mélanges de variétés, des semis tardifs de céréales (à partir début-mi novembre pour le blé), beaucoup d'observations aux champs... Des efforts qui restaient sans valorisation en conventionnel, selon le céréalier.
Aujourd'hui, 17 cultures sont présentes sur la ferme : 4 légumineuses pour fournir azote, restructurer le sol et limiter les adventices (luzerne laissée 2 à 3 ans), des cultures associées comme Lentille / Cameline ou Orge de printemps / Pois, des mélanges pour réaliser leurs couverts végétaux, des céréales bien sûr comme le blé et l'orge mais aussi le grand épeautre, l'avoine ou le triticale.
La clé de voûte du système : la rotation, longue et diversifiée, et qui n'est pas déterminée à l'avance : cette souplesse permet aux exploitants d'adapter les cultures aux parcelles, à leur état de salissement, au climat... Bref, de s'adapter à la problématique du moment et du lieu à gérer, tout en gardant des grandes règles de décision concernant la succession des cultures (un blé derrière une légumineuse, une alternance de culture d'hiver et de printemps, de travail du sol etc.). Une démarche et une façon de produire que les exploitants pratiquaient déjà avant de passer au Bio.
Autre point essentiel : le GAEC a investi dans plusieurs outils de désherbage mécanique indispensable pour bien gérer les adventices : houe rotative, herse étrille, bineuse autoguidée...
« Du temps de travail en plus ? Sûrement un peu », mais mieux réparti sur l'année et aboutissant à un gain économique certain, explique M. Blanchet.

 

 

Café Paysan du 16 mai à Montoire (41)

Reprendre ou construire sa ferme quelle différence entre hier et aujourd'hui

L'ADDEAR 41 a organisé un temps d'échange entre tous les acteurs du monde rural !

Vendredi 16 mai 2014 en fin de distribution de la MAMAP de Montoire
Espace Mescher, rue Sully, 41 800 MONTOIRE
18h30 : Café paysan autour d'un verre : Avec les témoignages des producteurs de l'AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) et un regard sur le rôle des citoyens dans ces grandes aven tures... Toutes vos questions seront les bienvenues !
20h : AG de l'association MAMAP
Participation libre et gratuite pour tous16 mai 2014 à 18h30 à Montoire 

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Echanges autour d’un apéro installation à la ferme de Beauchêne

Attablés au milieu des vaches, une dizaine de jeunes échangent sur leur récente installation ou leur projet, tartine de rillettes et verre de cidre à la main. Organisé par l'ADDEAR 41, cet « apéro installation » permet de lier l'utile à l'agréable. « Autour d'une soirée conviviale, les participants découvrent une installation sur le terrain. Ils rencontrent des personnes récemment installées, d'autres personnes ayant pour projet de s'installer en agriculture, et ils partagent leurs expériences » résume Cléa Carmillet, animatrice de l'association.

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Un voyage d'étude pour le groupe Pain

Consacrer deux jours à un voyage d'étude ? Ca ne parait pas possible dans l'emploi du temps d'agriculteurs. Le groupe Pain de l'ADEAR 37 l'a fait, pour partir vers le sud, à la rencontre d'un fournil bio et de Jean-Jacques Mathieu, paysan qui transforme des céréales de variétés paysannes.

Le groupe Pain de l'ADEAR 37 en voyage d'étudesSylvie Pinault, administratrice et référente "circuits courts" de l'ADEAR 37 a beaucoup contribué à l'organisation de ce voyage. Elle nous raconte ce qui a motivé le groupe et les apprentissages qu'ils en ont tirés. C'est aussi l'occasion de vous présenter la démarche collective de ces paysans qui veulent investir ensemble pour valoriser les semences paysannes et se tourner vers la restauration collective. Son récit suscitera peut-être d'autres idées de voyages d'études à organiser par nos structures.

Lire l'interview de Sylvie Pinault sur le voyage d'étude du groupe Pain
 

Chanvrier en circuit court : avez-vous la fibre ?

L'intérêt pour la culture du chanvre renaît dans notre département, grâce aux débouchés en éco-construction.

Formation chanvrier chez Philippe Cado avec Alter énergiesAlter'énergies forme les agriculteurs à l'itinéraire cultural de cette plante qui n'a pas besoin de traitement phytosanitaire, ainsi qu'à la transformation du chanvre fermier, en vue d'une commercialisation en circuits courts. Philippe Cado, après avoir expérimenté au sein du groupe de chanvriers accompagné par Alter'énergies, accueille aujourd'hui sur sa ferme les agriculteurs intéressés par cette diversification. Il est prêt à partager son expérience et son matériel.

Notre interview de Philippe Cado intéressera tous ceux qui se demandent à quoi peut bien servir du chanvre sans effet psychoactif, ceux qui aiment bricoler et les agriculteurs qui sont prêts à essayer une nouvelle culture de printemps.

Lire l'interview de Philippe Cado, "Chanvrier en circuit court, avez-vous la fibre ?"

Afterres 2050 : un scenario de transition pour l'agriculture

Nouvelle mission pour Alter'énergies : participer à la construction d'un scénario prospectif pour l'utilisation durable des terres agricoles en région Centre.

Afterres2050-Web Page 01Le point de départ est le scénario Afterres 2050, élaboré par l'association Solagro. Les chercheurs ont voulu résoudre, par des réponses chiffrées, la quadrature du cercle des défis posés à l'agriculture : nourrir la population, exporter des denrées agricoles, fournir des matériaux et de l'énergie, tout en réduisant l'empreinte écologique des systèmes productifs et leurs impacts sur la santé publique.

 

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Coupage de ruban : la CCET inaugure l'exploitation de Frédéric Couque

Pour la Communauté de communes de l'Est tourangeau (CCET) et pour InPACT 37, le 12 octobre 2013 marquait l'aboutissement d'un long projet pour installer un maraîcher biologique à Montlouis. Pour Frédéric Couque, tout commence.

Inauguration exploitation maraichage bio CCETLe 12 octobre, Monsieur Aïchoun, représentant la Préfecture d'Indre-et-loire, coupait le ruban devant un nouveau bâtiment maraîcher construit en bois et paille. Situé sur 2,5 ha de la varenne de Husseau à Montlouis, il accueillera Frédéric Couque qui louera le foncier et le bâtiment à la CCET pour y cultiver des légumes biologiques.

Yves Coppin, Vice-président de la CCET, a rappelé le contexte : "Nous savons la difficulté des jeunes à s'installer et à mobiliser des capitaux, à fortiori les hors cadre familial, qui n'ont pas accès au monde agricole et éventuellement à l'héritage qui peut accompagner la filiation agricole" [...]

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