Relocalisation - Diversification

Nos actions

Favoriser le développement des Systèmes Agricoles et Alimentaires Territoriaux (SAAT)Logo PAT ministère

Les activités agricoles ne produisent pas seulement des denrées pour l’alimentation et l’industrie, mais aussi, dans leurs territoires, des biens et services multiples, marchands ou non marchands, environnementaux, économiques, sociaux et culturels. Cette vision systémique soutenue par notre réseau a donné naissance à  la notion de Systèmes Agricoles et Alimentaires Territoriaux sur laquelle s’est appuyée la notion de Projet Alimentaire Territorial inscrit dans la loi d’avenir de l’Agriculture 2014. 

Les projets alimentaires territoriaux (PAT) ainsi que la Stratégie régionale de l’alimentation 2017-2021 de la région Centre-Val de Loire constituent un cadre institutionnel et une orientation politique favorables. 

Depuis 2018 la Région CVL a confié au réseau InPACT Centre le suivi et l'orientation des dynamiques de PAT en région. Dans ce cadre le réseau mène plusieurs actions :

- Le suivi et l'observation des dynamiques de de PAT et de leur état d'avancé ;

- L'animation d'un centre de ressources composé de ressources bibliographique, d'une carte des initiatives, d'outils de sensibilisation, d'actualités ;

- La mise en lien d'acteurs sur les territoires lors de journées thématiques (foncier, restauration collective, accessibilité alimentaire...) ;

Consultez le site internet dédié aux dynamiques alimentaires en région Centre Val de Loire

Développer l'approvisionnement en produits locaux et de qualité en restauration collective

Nos structures militent pour l'approvisionnement en produits locaux de qualité en restauration collective.

Par alimentation de qualité, nous entendons les produits alimentaires, bruts ou transformés, issus d’exploitations s’inscrivant dans une démarche volontaire de progrès vers des pratiques de production durables, de l’agriculture paysanne et/ou  de l’agriculture biologique.

Notre réseau se propose de favoriser le développement de ce type d'approvisionnement par :

- l'organisation de rencontres d'interconnaissance entre les producteurs et les responsables de cuisines collectives (gestionnaires, cuisiniers) ;

- la formation et l'accompagnement des producteurs vers l'approvisionnement des cuisines collectives ;

- l'accompagnement des restaurants collectifs dans leur changements de pratiques et la sensibilisation des convives ;

- l'accompagnement des dynamiques collectives autour de la mise en place de plateformes logistiques.

Dans l’Indre, la FR CIVAM a accompagné la mise en place d'une plateforme d'approvisionnement de la restauration scolaire en produits locaux. Voir le site de Cagettes et Fourchettes

BioCentre accompagne les restaurants scolaires souhaitant développer l'approvisionnement en produits issus de l'agriculture biologique. Contacter Laure Amouriq à BioCENTRE

Accompagner les projets collectifs et multi partenariaux de transformation et commercialisation

  • Accompagnement à la création et à la pérennisation d'AMAP* (ADEAR)
  • Diversification des débouchés en circuits courts et mise en place de partenariats avec les acteurs économiques locaux (CIVAM)
  • Dynamisation de l'aval de la filière biologique courte par la mise en place d'outils collectifs de transformation et l’accompagnement à la certification des opérateurs (Bio Centre)
  • Commercialisation de produits paysans locaux sur les lieux d'accueil à la ferme (Accueil Paysan)

* Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne

Développer l'accueil à la fermebuffetweb

  • Accompagnement et formation des porteurs de projets sur l'accueil à la ferme (Accueil Paysan)
  • Promotion et soutien des projets de rénovation écologique (Accueil Paysan)

 

 

 

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le guide des circuits courts en région Centre, réalisé par la FR CIVAM dans le cadre d'un projet du réseau InPACT Centre financé par le Conseil Régional du Centre.

Soutenir les producteurs·ices locaux par la création d'association pour le maintien d'une agriculture paysanne - AMAP

Une AMAP permet la mise en lien par un contrat, entre citoyens consommateurs et producteurs locaux, bio et respectueux des principes de l’agriculture paysanne. Dans ce système, il n’y a pas d’intermédiaire ! Chaque semaine, les adhérents d’une AMAP vont chercher un panier alimentaire qui peut contenir des légumes, de la viande, du pain, des œufs, des huiles… les productions sont variables selon les AMAP.

Les membres de l’AMAP appelés les AMAPIENS, paient à l’avance (3 mois, 6 mois…) leurs paniers. C’est un principe de solidarité avec le producteur. Ce système permet de planifier les cultures et de faire face aux éventuels aléas de production. Les amapiens participent au fonctionnement et à la gouvernance de l’AMAP en aidant au bon déroulement des distributions, en organisant des évènements autour le l’agriculture et de l’alimentation…

Plus qu’un système de commercialisation, les AMAP sont indépendantes de l’agro-industrie et reposent sur des valeurs fortes : l’existence et la continuité des petites fermes, l’agriculture paysanne et durable c’est à dire socialement équitable et écologiquement saine. Les principes, engagements et valeurs sont expliqués dans la Charte des AMAP.

En région Centre-Val de Loire, il existe environ 80 AMAP. Plus d'info sur le réseau ici.

 

Revenus paysans et accessibilité des prix. Une équation insoluble ?

"Une hausse des prix alimentaires particulièrement importante a été enregistrée en 2022 : 10 à 12 % en moyenne selon l’Inspection générale des finances. Cette hausse se confirme et se poursuit au premier trimestre 2023. Le raisonnement en moyenne est trompeur, car certains produits sont plus impactés que d’autres, notamment les produits de base (pâte, huile...) et les produits premiers prix. Pour le dire autrement, les personnes qui ont déjà des budgets très contraints subissent en proportion une hausse plus forte des prix.

Cette hausse des prix ne signifie ni une augmentation de la qualité des produits des consommateurs, ni un meilleur revenu pour la plupart des producteurs. Elle témoigne de la dépendance de notre alimentation, et en particulier pour les produits transformés et importés, aux énergies fossiles et aux marchés internationaux.

Elle interpelle également sur l’opacité de toute la chaîne de production-distribution : qui est perdant, qui maintient ou augmente ses profits? Et si dans ce tableau les petits producteurs et les précaires étaient du même côté et les plus à même de réfléchir à ce que serait une agriculture résiliente et un accès digne ?" La Quadrature du Poireau, Territoires à VivreTerritoires à Vivre.

 

Consommer bio et locale dans un contexte économique incertain

En 2022, l'offre du bio a diminué de 12.6% en Grande et Moyennes Surfaces (GMS) et leur ventes se sont vues réduire de 4.6%. En parallèle, les prix du bio en GMS ont augmenté de 10.4%.

Qu'en est-il de la consommation du bio au sein de plus petites structures telles que les AMAP ou les magasins de producteurs ?

Ces deux podcast expliquent en quoi les modes de commercialisation à plus petites échelles permettent de s'adapter et de répondre aux enjeux économiques et environnementaux actuels. Pourtant, ces petites structures sont elles aussi confrontées à des difficultés économiques indéniables.

Pour mieux comprendre 👇